La maintenance : un élément central dans l’exploitation des systèmes de vélos en libre-service.
“L’année 2020 aura été l’année du grand boom de la pratique du vélo en France” peut-on lire dans le bulletin Fréquentation vélo et confinement de janvier 2021 de Vélo et Territoires. L’association, aidée par le Ministère de la Transition Écologique, a réalisé un bilan de la pratique du vélo en France en 2020 en se basant sur les données relevées par plus de 180 capteurs. Le constat est sans appel : hors période de confinement, la fréquentation cyclable a augmenté de 27% par rapport à 2019.
Cette explosion du cyclisme, notamment en ville, a eu pour conséquence directe l’augmentation des vélos particuliers, avec une croissance des ventes de 1,7% par rapport à 2019 mais également celle de l’utilisation des vélos en libre-service (VLS) avec une hausse de 11% par rapport à l’année précédente. Le dispositif Coup de Pouce Vélo mis en place pour encourager la pratique du vélo lors du déconfinement de mai 2020 a permis à de nombreux propriétaires de vélos de faire réparer leur véhicule à moindre coût. Les mécaniciens de cycles ont été très sollicités pour réparer et entretenir des vélos de particuliers.
Les vélos particuliers ne sont pas les seuls à nécessiter un entretien régulier. Les vélos en libre-service sont même beaucoup plus sensibles aux dégradations en raison des nombreux usagers qui les utilisent et de leur circulation intensive. De plus, les opérateurs de systèmes de VLS doivent parfois respecter des taux de disponibilité des vélos très élevés, généralement compris entre 90 et 99%, sous peine de recevoir des pénalités. La maintenance et l’entretien des vélos en libre-service sont un enjeu crucial et pourtant méconnu.
Pour comprendre l’univers de la maintenance de cycles, Qucit propose de revenir en détails sur cet élément central des systèmes de VLS avec l’éclairage de Vélogik, professionnel de la maintenance de flottes de vélos.
La maintenance de flottes de vélos : une activité peu connue mais pourtant essentielle.
D’une manière générale, la maintenance de cycles désigne l’entretien courant, les révisions et les réparations de tous types de vélos effectués le plus souvent dans un atelier de réparation mécanique. Dans le cadre des flottes de vélos en libre service, la maintenance peut être effectuée par l’opérateur lui-même ou par un prestataire spécialisé comme Vélogik.
Pour comprendre l’étendue du sujet, il est intéressant de se pencher sur les différents types de maintenance industrielle nécessaires à l’entretien des systèmes de VLS.
La maintenance corrective vise à diagnostiquer et corriger les défauts de fonctionnement de tout équipement ou ligne de production dès leur apparition. L’objectif est de réparer provisoirement le défaut afin de rétablir l’utilisation du matériel avant une maintenance préventive ou curative.
La maintenance préventive se fait en amont d’une panne. Il s'agit d'une méthode de prévention des dommages aux équipements en remplaçant des pièces de manière périodique et en effectuant des entretiens et des inspections mineurs pour maintenir le bon fonctionnement des vélos.
La maintenance prédictive consiste à anticiper les défaillances à venir sur un équipement, le plus souvent à l’aide d’un logiciel utilisant des données relatives à l’état de la flotte. Ainsi, à partir du moment où il y a des pannes, corrélées avec d’autres indicateurs comme la météo, il est possible de les prévenir en agissant avant qu’un problème ne survienne.
La maintenance curative, quant à elle, est nécessaire lorsque le vélo est en panne, ou en très mauvais état. Après avoir instauré des mesures correctives et préventives sans succès, la mise en place d’une maintenance curative devient inévitable. C’est le dernier recours de maintenance, car c’est une méthode plus coûteuse. En effet, la maintenance curative oblige le remplacement de pièces cassées ou la réparation complète du vélo.
Si ces définitions permettent d’appréhender l’environnement de la maintenance, l’éclairage de Vélogik sur ce secteur permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce secteur.
La maintenance industrielle est ainsi le cœur de métier de Vélogik. Un technicentre implanté dans la ville où se situe le système de VLS permet de réaliser toutes les actions liées à l’entretien de la flotte. Le cycle de maintenance débute par le rééquilibrage des stations. Ce rééquilibrage permet d’ajouter et d’enlever des véhicules afin que la station puisse toujours fournir et accueillir des vélos. Lors de cette opération, un contrôle des engins est effectué pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Si un problème est identifié sur un des vélos, deux solutions se présentent au technicien : soit le problème est réparable sur place et ne nécessite pas une indisponibilité du véhicule, soit la panne est trop importante et impose l’envoi du vélo en technicentre pour qu’il puisse être réparé.
Cependant, Vélogik a diversifié ses activités liées à la maintenance et propose également à ses clients une maintenance agile. Les flottes concernées sont généralement plus petites que pour la maintenance industrielle et imposent une visite des techniciens sur site, et non pas une réparation dans un technicentre. Ce type de maintenance demande une plus grande capacité d’adaptation notamment dans la gestion des tournées mais aussi pour pallier le manque d’outillage pour certaines réparations. Face à l’augmentation des petites flottes de vélos dans les entreprises à l’image de la Poste, la maintenance agile se développe rapidement et a de beaux jours devant elle.
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