Meetup : Quelle mobilité urbaine pour 2019 (et après) ?
Qucit a eu l’honneur d’organiser, le 7 mars dernier, un meetup autour de la problématique suivante : la mobilité urbaine en 2019, et au-delà. C’était l’occasion de discuter de l’évolution du réseau des transports en commun bordelais et sur le paradigme de la mobilité.
2018 fut l’année de bouleversements dans le monde de la mobilité, en particulier dans nos villes.
En 2018, des sociétés de mobilité partagée sont apparues puis ont disparu (Ofo, oBike, Lime). 2018 a vu l’arrêt du service d’autopartage AutoLib sur Paris mais également le lancement de la dépénalisation du stationnement dans les communes françaises.
Parallèlement à ces changements, le gouvernement a commencé à travailler sur une Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), attendue depuis un certain nombre d’années. Cette loi vise à prioriser les transports du quotidien et développer ces nouvelles formes de mobilité.
2018 fut également l’année du MaaS et de ses promesses, notamment d’intermodalité.
La métropole bordelaise n’a pas été épargnée par ces bouleversements ! Entre croissance démographique, arrivée de nouveaux modes de mobilité et piétonisation du pont de pierre…
Et pour 2019 ? Quelle mobilité pour les années à venir ? La promesse d’une mobilité comme un service est-elle envisageable ?
État des lieux de la mobilité sur le territoire bordelais
Keolis Bordeaux Métropole qui gère le réseau de transport public,
La Tribune Bordeaux, journal qui traite de ces sujets régulièrement,
Nouvelle Aquitaine Mobilités qui travaille sur Modalis, un calculateur d’itinéraire multimodal,
L’augmentation du nombre de voyageurs sur le réseau TBM, la piétonisation du pont de pierre et l’arrivée prochaine des VCUB électriques sont les premier sujets évoqués par Thierry Arrouvel.
Le réseau TBM en 2018 c’est 165 millions de voyages, soit 30% d’évolution sur 4 ans.
Thierry Arrouvel
Responsable Service Études, Data & innovation, Keolis Bordeaux Métropole
Des nouvelles formes de mobilité
Comment cette complémentarité avec l’offre actuelle de transport doit être pensée ? Quelle est le business model derrière ces offres ? L’autorité publique doit-elle réguler et contrôler cette nouvelle forme de transport ? Si oui, par quels moyens ?
Très bel exemple avec le déploiement de YEGO sur Bordeaux :
On a toujours mis les citoyens au cœur de nos préoccupations.
Olivier Aureille
Bordeaux City Manager, YEGO Bordeaux
Comment les parties prenantes considèrent la mobilité aujourd’hui ?
C’est le cas en France mais également à l’international, on travaille dans une logique de cohabitation. La manière de concevoir un réseau de transport ne se passe plus seulement en interne, dans les collectivités avec leurs société d’ingénierie mais avec un grand nombre d’autres parties prenantes : incubateurs, startups, usagers, instituts de recherche.
Désormais, on parle mobilité et non plus transport.
Pauline Robert Etcheto
Directrice de projet, Systra
Le rôle clé des données pour échanger et favoriser les initiatives MaaS
Mot clef de 2018 et 2019 : le MaaS, pour Mobility as a Service, est la promesse d’une mobilité sans couture du point de vue des modes, mais également du point de vue de l’expérience usager.
On parle souvent des métropoles, mais il faut également raisonner à l’échelle des bassins de mobilité. La donnée est le lien entre toutes les parties prenantes, elle doit être partagée – dans des formats standards. Par exemple, Google et l’Union Européenne proposent des standards GTFS, Netex.
Des échanges riches grâce à nos intervenants : nous avons parlé MaaS, mobilité partagée, données et mobilité de demain. On espère que vous avez apprécié ce meetup ! Ce fût un plaisir de l’organiser !
Nous sommes d’ores et déjà sur les starting-blocks pour préparer le prochain rendez-vous…
Un grand merci à l’ensemble des intervenants
Olivier Aureille, Bordeaux City Manager / YEGO Bordeaux
Simon Girardeau, Chef de projet Modalis / Nouvelle-Aquitaine Mobilités
Thierry Arrouvel, Responsable Service Études, Data & innovation / Keolis Bordeaux Métropole
Pauline Robert Etcheto, Directrice de projet / Systra
Mikaël Lozano, Rédacteur en chef / La Tribune Bordeaux