Le vélo partagé, solution clé pour l’avenir des transports urbains au Royaume-Uni
Au cours des dernières années, les villes du Royaume-Uni ont été confrontées à des défis majeurs en matière de mobilité urbaine : congestion routière, pollution atmosphérique et nécessité de promouvoir des modes de transport plus durables. Ces enjeux, exacerbés par des objectifs environnementaux ambitieux comme l’engagement pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, poussent les municipalités et les citoyens à repenser leurs habitudes de déplacement. Dans ce contexte, le vélo partagé s’impose comme une solution innovante et accessible, capable de répondre aux besoins croissants de mobilité tout en participant activement à la transition écologique.
L’adoption du vélo partagé au Royaume-Uni a connu une progression notable, particulièrement dans les grandes agglomérations comme Londres, Manchester ou Birmingham. Depuis l’introduction des Santander Cycles en 2010, l’offre n’a cessé de se diversifier, avec l’arrivée de nouveaux acteurs tels que Lime et Beryl, et l’intégration des technologies de géolocalisation et d’intelligence artificielle.
Cependant, malgré son potentiel indéniable, le développement du vélo partagé reste inégal et confronté à des défis structurels et une adoption limitée dans certaines zones rurales ou périurbaines.
Ces constats amènent à une réflexion centrale : Comment le vélo partagé est devenu un élément essentiel de la mobilité urbaine au Royaume-Uni ?
Au-delà de son adoption croissante, le vélo partagé au Royaume-Uni incarne des dynamiques variées qui méritent une analyse approfondie. Elle impliquera un bilan des acteurs et des offres, une analyse de ses bénéfices ainsi qu’une étude des défis et innovations pour son développement.
État des lieux et acteurs du marché
Le marché du vélo partagé au Royaume-Uni a évolué rapidement au cours de la dernière décennie, devenant une solution incontournable dans les grandes agglomérations. En 2023, un nombre record de déplacements quotidiens ont été effectués en vélo partagé au Royaume-Uni. De plus en plus de personnes ont utilisé pour la première fois des vélos électriques au lieu de vélos mécaniques.
Un rapport de l'association caritative de transport partagé Collaborative Mobility UK (CoMoUK) montre que les systèmes de partage de vélos ont enregistré près de 25 millions de locations entre septembre 2022 et septembre 2023, soit une moyenne de 67 565 trajets par jour. Ce chiffre représente une augmentation de 24% par rapport aux 54 285 trajets par jour enregistrés en 2022.
Les débuts du vélo partagé au Royaume-Uni
L’introduction des Boris Bikes à Londres en 2010, aujourd’hui connue sous le nom de Santander Cycles, a marqué le point de départ de la démocratisation du vélo partagé au Royaume-Uni.
Crédits: Transport for London
Soutenu par la municipalité de Londres, le système a débuté avec une flotte de 5 000 vélos répartis sur 315 stations stratégiquement positionnées dans la capitale. Accessible à bas coût, ce programme est rapidement devenu un modèle emblématique de la mobilité douce en milieu urbain. Depuis son lancement, le service a connu une croissance significative, comptant désormais plus de 12 000 vélos disponibles dans près de 800 stations à travers Londres. Ce succès a inspiré d’autres villes britanniques à adopter des systèmes similaires.
Les acteurs clés du marché
Le marché britannique du vélo partagé est aujourd’hui structuré autour d’une combinaison d’opérateurs publics, privés et hybrides, offrant une diversité de modèles adaptés aux besoins locaux.
Serco, opérateur du système de vélos en libre-service de Londres depuis 2010, est un acteur clé du marché. Renouvelant son contrat en 2017, Serco gère la distribution, l'entretien, les opérations et les améliorations du service. Elle a également été la première au Royaume-Uni à développer et lancer une application client dédiée dans le cadre de l'extension de son contrat. Serco ne se limite pas à Londres, l'entreprise est également opérateur du West Midlands Cycle Hire, le plus grand système de vélos partagés en termes de superficie au Royaume-Uni. Ce service couvre des villes telles que Birmingham, Coventry, Sandwell, Stourbridge, Solihull, Sutton Coldfield, Walsall, et Wolverhampton, avec une flotte de 1 500 vélos et 162 stations.
Crédits: Serco.com/uk
Ces dernières années, d’autres opérateurs privés tels que Forest (City, Camden, Islington, et Kensington & Chelsea), Lime ( Milton Keynes, Nottingham, Derby ) et Beryl (Bournemouth, Christchurch et Poole, Brighton et Hove, Cornouailles, Leed, Norwich) ont introduit des services de vélos en libre-service dans diverses villes britanniques.
Forest est une entreprise britannique spécialisée dans les vélos électriques en libre-service, facilitant la mobilité en milieu urbain. Accessible via une application mobile, Forest opère dans plusieurs zones centrales de Londres. Les utilisateurs peuvent localiser et déverrouiller un vélo électrique à proximité et le stationner dans des « emplacements verts » désignés, appelés la « Forest ». Ce modèle encourage un stationnement ordonné, avec des frais appliqués pour les arrêts en dehors de ces zones ou une amende si le vélo est garé hors du périmètre autorisé.
Lime propose principalement des vélos électriques sans station fixe, offrant une flexibilité accrue aux utilisateurs.
Beryl opère des systèmes hybrides avec des stations virtuelles, permettant aux utilisateurs de terminer leur trajet dans des zones désignées sans infrastructure physique lourde. C’est le cas du réseau Beryl BTN à Brighton et Hove composé de 120 vélos mécaniques, 275 vélos électriques et plus de 100 places de stationnement.
Crédits: beryl.cc
Dans des villes comme Manchester ou Glasgow, des projets soutenus par des municipalités ou des partenariats public-privé ont vu le jour.
Le système de vélos en libre-service à Manchester a connu plusieurs phases d'évolution, marquées par le passage de Mobike à Bee Network Cycle Hire, un service plus structuré et adapté aux besoins locaux.
Mobike, le premier opérateur de vélos partagés introduit à Manchester en 2017, a débuté avec une flotte de 1 000 vélos sans stations fixes. Cependant, le service a rapidement rencontré des difficultés liées au vandalisme, au vol et à l’utilisation abusive des vélos. Ces problèmes, combinés à des coûts élevés de maintenance, ont conduit Mobike à se retirer de Manchester en 2018, mettant en évidence la nécessité d’une meilleure planification et d’un contrôle plus strict.
En réponse, la ville a lancé en novembre 2022 le Bee Network Cycle Hire, un programme ambitieux intégré au réseau Bee, qui vise à promouvoir une mobilité durable dans toute la région du Grand Manchester. Ce nouveau système, géré par l’opérateur Beryl, propose une flotte de 1 500 vélos, dont 300 vélos électriques, répartis sur environ 170 stations stratégiquement situées dans les quartiers centraux et les zones résidentielles. Contrairement à Mobike, le Bee Network est composé de stations fixes pour assurer un meilleur contrôle et éviter les problèmes de vélos abandonnés.
Crédits: beryl.cc
Les vélos du Bee Network sont équipés de technologies modernes, incluant des lumières intégrées pour améliorer la sécurité des cyclistes, des systèmes de géolocalisation pour surveiller leur position et un design robuste conçu pour résister à une utilisation intensive. En termes de tarification, le service est abordable : les utilisateurs paient 50 pence pour déverrouiller un vélo, suivis d’un coût de 5 pence par minute pour un vélo classique et 12 pence par minute pour un vélo électrique. Des abonnements réguliers sont également disponibles pour encourager les trajets fréquents.
Le programme est géré et financé par TfGM, au nom de la Greater Manchester Combined Authority et bénéficie d’un sponsoring commercial avec Starling Bank.
Avec le Bee Network, Manchester dispose désormais d’un système de vélos partagés bien structuré, intégrant des technologies modernes et répondant aux erreurs du passé.
Le système de vélos en libre-service de Glasgow, lancé en 2014, a connu une expansion significative au fil des ans. Opéré par Nextbike by TIER en partenariat avec le Glasgow City Council, le service propose actuellement plus de 1 000 vélos standards et 189 vélos électriques répartis sur 66 stations à travers la ville.
Crédits: OVO bike Glasgow
Depuis son lancement, le programme a enregistré une croissance impressionnante, atteignant 2,5 millions de trajets en novembre 2023, avec une augmentation notable de l'utilisation au cours des deux dernières années. En août 2023, les locations quotidiennes moyennes pour les vélos standards et électriques avoisinait les 2 000 trajets par jour.
Le défi des infrastructures dans les zones rurales
Le vélo partagé connaît une croissance constante au Royaume-Uni, particulièrement dans les grandes villes où il répond à une demande croissante pour des solutions de mobilité rapide et écologique. À Londres, Transport for London a enregistré environ 1,33 million de déplacements par jour en 2024, soit une hausse de 5 % par rapport aux 1,26 million de 2023, tandis que des opérateurs comme Lime rapportent une augmentation significative de l’utilisation de leurs vélos électriques, notamment aux heures de pointe et les week-ends, attirant navetteurs et touristes. Cette popularité est néanmoins inégale, les trajets en vélos partagés se concentrant principalement dans les zones urbaines où la densité des infrastructures et des populations facilite les déplacements courts et fréquents. Londres illustre ce succès grâce à son réseau étendu de stations, son soutien municipal et sa culture cycliste en plein essor. En revanche, dans les régions moins urbanisées ou dans les petites villes comme celles d’Écosse ou du Pays de Galles, le vélo partagé peine à s’imposer, freiné par le manque d’infrastructures adaptées, telles que des pistes cyclables sécurisées, et par une dépendance plus marquée à la voiture en raison des distances plus longues et du manque d'infrastructures adaptées.
Avantages du vélo partagé
Le vélo partagé au Royaume-Uni offre une multitude d'avantages tant sur les plans économique, social et environnemental, contribuant ainsi à l'amélioration de la qualité de vie urbaine.
Économiques
Les systèmes de vélos partagés se distinguent par leur coût abordable, rendant le cyclisme accessible à une grande majorité. La politique tarifaire du West Midlands Cycle Hire par exemple, est conçue pour offrir flexibilité et accessibilité aux usagers, qu’ils soient occasionnels ou réguliers. Les trajets « Pay As You Ride » commencent à 1 £ pour déverrouiller un vélo mécanique, puis 8 pence par minute, tandis qu’un vélo électrique coûte 1,50 £ à déverrouiller et 16 pence par minute. Pour les utilisateurs fréquents, des pass de 30 jours sont proposés, comme le Bike Only Pass (100 minutes pour 8 £) et le Flexi Pass (300 minutes pour 32 £), incluant des déverrouillages gratuits pour les vélos classiques et réduits pour les électriques. Ces options tarifaires visent à encourager une mobilité active et durable dans la région, offrant une alternative économique aux voitures et aux transports publics. De plus, ces services soutiennent le développement local en générant des emplois dans la maintenance des vélos, la gestion des flottes et le support client. Des entreprises comme Beryl, présentes dans plusieurs villes britanniques, créent des opportunités d’emploi tout en stimulant les commerces de proximité grâce à une meilleure accessibilité.
Crédits: wmcyclehire.co.uk
Sociaux
Le vélo partagé améliore l’accessibilité aux moyens de transport, en particulier dans les zones où les réseaux de transport en commun sont limités. Les usagers peuvent parcourir facilement de courtes distances sans dépendre des horaires fixes des bus ou des trains, renforçant ainsi la connectivité urbaine. Selon un rapport de la CoMoUK, 69 % des utilisateurs ont déclaré utiliser davantage le vélo depuis qu’ils ont rejoint un programme de partage, preuve de son adoption croissante. En outre, les vélos partagés encouragent un mode de vie actif et sain. Toujours selon ce rapport, 80 % des usagers estiment que l’utilisation des vélos partagés a un impact positif sur leur santé mentale, tandis que 89 % reconnaissent les bienfaits sur leur condition physique.
Environnementaux
Le vélo partagé joue un rôle clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre en remplaçant les trajets en voiture. La Collaborative Mobility UK (CoMoUK) rapporte que les systèmes de partage ont permis d’éviter 106 831 tonnes d’émissions de CO₂ en remplaçant 245 millions de miles parcourus en voiture sur une année. Par ailleurs, l’adoption de vélos partagés pour les trajets courts contribue à décongestionner les routes, améliorant ainsi la fluidité du trafic et réduisant les temps de déplacement. Cette tendance est renforcée par l’essor des vélos électriques partagés, qui ont dépassé les vélos classiques en popularité et facilitent les déplacements urbains pour un public encore plus large.
Le vélo partagé aux Royaume-Unis s'affirme comme une composante essentielle des stratégies de mobilité durable, apportant des bénéfices tangibles aux individus et aux communautés tout en soutenant les objectifs environnementaux nationaux. Il fait néanmoins face à certains défis.
Les défis du vélo partagé au Royaume-Uni
Malgré ses nombreux avantages, le vélo partagé au Royaume-Uni est confronté à des défis structurels et opérationnels qui limitent son adoption et son efficacité. Ces obstacles concernent principalement les infrastructures, la maintenance et l’utilisation, ainsi que le cadre réglementaire.
Infrastructure : un besoin crucial d’investissement
Le manque d’infrastructures cyclables sécurisées est l’un des principaux freins à l’utilisation du vélo partagé. Si Londres a investi dans des pistes cyclables dédiées (notamment via son programme de "Cycle Superhighways"), beaucoup d’autres villes manquent de réseaux adaptés.
Crédits: Serco Institute
L'enquête du Serco Institute, représentative au niveau national et réalisée en collaboration avec l'institut de sondage indépendant Survation, a cherché à obtenir des réponses sur les raisons pour lesquelles les gens choisissent de ne pas utiliser les services de micromobilité. Le sondage a révélé que 42 % des personnes sont préoccupées par la sécurité. Parmi ces 42 %, certains peuvent se sentir trop inexpérimentés pour utiliser les services de micromobilité sur les routes urbaines, tandis que d'autres peuvent avoir utilisé ces services eux-mêmes et avoir une expérience directe des problèmes de sécurité.
L’intégration avec d’autres moyens de transport reste également un défi. Peu de gares, par exemple, disposent de stations de vélos partagés à proximité immédiate, compliquant les trajets multimodaux. Le rapport du Serco Institute souligne qu’une meilleure coordination entre les modes de transport pourrait accroître l’adoption du vélo partagé en tant que solution complémentaire.
Utilisation et maintenance : des défis opérationnels majeurs
Les systèmes de vélos partagés rencontrent des problèmes fréquents liés à la maintenance et à l’abandon des vélos. Dans de nombreuses villes, les vélos sont retrouvés dans des lieux inappropriés, bloquant les trottoirs ou abandonnés dans des espaces difficiles d’accès. Une étude menée par la CoMoUK a révélé que 23 % des utilisateurs citent la mauvaise disponibilité des vélos comme un problème récurrent, ce qui reflète des lacunes dans la gestion des flottes. Face à ses défis, les opérateurs se tournent vers des solutions utilisant des technologies avancées comme Qucit Bike.
Le vandalisme et le vol représentent également un obstacle majeur. Lime, l’un des acteurs principaux du marché au Royaume-Uni, rapporte que près de 10 % de ses vélos doivent être retirés chaque mois pour réparation en raison de dégradations volontaires. Ces problèmes augmentent les coûts d’exploitation, rendant la rentabilité plus difficile à atteindre.
Réglementation : un cadre encore en construction
Le cadre législatif entourant le vélo partagé reste inégal et fragmenté à travers le Royaume-Uni. Certaines municipalités, comme celles de Londres, imposent des règles strictes concernant les zones de stationnement pour éviter l’encombrement de l’espace public, tandis que d’autres villes n’ont pas encore établi de réglementation claire. Cela crée des disparités qui compliquent l’expansion des opérateurs dans de nouvelles régions.
La gestion des espaces publics est également source de débats. Les systèmes de vélos avec stations fixes ("docked") nécessitent des infrastructures coûteuses, tandis que les systèmes "dockless" (sans station fixe) entraînent souvent des plaintes concernant les vélos abandonnés sur les trottoirs.
Ces défis soulignent la nécessité d’une approche coordonnée entre les opérateurs privés, les autorités locales et le gouvernement national pour garantir un développement durable du vélo partagé au Royaume-Uni. Un investissement accru dans les infrastructures, une maintenance rigoureuse et une réglementation claire seront essentiels pour surmonter ces obstacles et permettre à cette solution de mobilité urbaine de prospérer.
Innovations et tendances dans le vélo partagé
Le secteur du vélo partagé au Royaume-Uni évolue rapidement, porté par des avancées technologiques et des modèles économiques innovants qui visent à améliorer l'efficacité, l'accessibilité et la durabilité des services proposés.
Optimisation de la gestion des flottes grâce aux plateformes numériques et à l'IA
Les opérateurs de vélos partagés adoptent de plus en plus des solutions technologiques avancées (Qucit Bike) basées sur l'intelligence artificielle, pour optimiser la gestion de leurs flottes. Ces systèmes permettent de suivre en temps réel les emplacements des vélos, d'anticiper les zones de forte demande et de redistribuer les vélos efficacement.
Selon Statista, l’utilisation d’algorithmes intelligents a permis une réduction de 20 % des coûts logistiques liés à la gestion des flottes dans certaines grandes villes.
Développement des vélos électriques partagés
L'une des principales tendances du marché du partage de vélos au Royaume-Uni est l'adoption croissante des vélos électriques.
D’après le rapport de la CoMoUK, pour la première fois, le nombre de vélos électriques disponibles via des systèmes de partage a dépassé celui des vélos à pédales classiques, avec plus de 25 000 vélos électriques en septembre 2023.
C'est plus du double des 12 000 vélos disponibles seulement un an auparavant, et 59 % de toutes les locations de vélos en libre-service sont désormais effectuées sur des vélos électriques, contre 45 % auparavant. Au total, 14 548 660 locations de vélos électriques ont été signalées au cours de la période couverte par le rapport, soit une augmentation considérable par rapport aux six millions effectuées l'année précédente.
La raison la plus souvent citée pour louer un vélo électrique ou un vélo cargo électrique est la réduction du temps de trajet, 53 % des personnes interrogées ayant répondu à cette question. Près de la moitié 46 % ont déclaré avoir choisi un vélo électrique pour éviter la fatigue ou la transpiration, tandis que 40 % en voulaient un pour pouvoir gravir des collines.
Crédits: forest.me
Abonnements flexibles et offres adaptées
Pour séduire un large éventail d’utilisateurs, les opérateurs de vélos partagés proposent des abonnements flexibles adaptés à différents besoins. Par exemple, Santander Cycles propose des abonnements mensuels permettant des trajets illimités pour un coût fixe, tandis que des services comme Beryl ou Lime offrent des options de paiement à la minute pour une flexibilité maximale. Ces approches permettent d’attirer à la fois des utilisateurs réguliers et occasionnels.
Le vélo partagé s’est imposé comme un pilier incontournable de la mobilité urbaine au Royaume-Uni, répondant aux défis environnementaux, économiques et sociaux des grandes agglomérations. Sa popularité grandissante, notamment grâce à l’essor des vélos électriques et à l’intégration de technologies intelligentes, en fait une alternative de plus en plus privilégiée par les citadins.
Cependant, malgré son adoption croissante et les innovations qui l’accompagnent, le vélo partagé doit encore surmonter plusieurs obstacles pour atteindre son plein potentiel. Le manque d’infrastructures cyclables sécurisées, les défis liés à la maintenance et la réglementation encore inégale freinent son expansion, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. Pour que cette solution de mobilité devienne réellement accessible à tous, une approche coordonnée entre les municipalités, les opérateurs et les usagers est essentielle.
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