Pourquoi la maintenance des stations ne doit pas être négligée ?

 

Les problèmes d'approvisionnement récents en pièces ainsi que les limites des ressources de certains minerais poussent les opérateurs de systèmes de vélos en libre-service à trouver des solutions pour augmenter la durée de vie de leurs équipements. Dans cet article, Qucit propose de revenir sur l’importance de la maintenance des stations pour assurer la bonne gestion d’un système de vélos en libre-service.

Quelle a été la source des problèmes d’approvisionnement des vélos en libre-service ces derniers mois ?

Les problèmes d'approvisionnement pour les systèmes de vélos en libre-service ont été un sujet brûlant au cours de la pandémie de COVID-19 en raison de l’explosion du vélo comme mode de transport. En effet, la pandémie a entraîné des perturbations dans la chaîne de production mondiale, ce qui a eu un impact considérable sur la fabrication et la distribution des vélos et des stations. La fermeture d’usines de fabrication en Chine et la restriction des échanges en raison des mesures sanitaires ont ainsi entraîné des retards dans les livraisons de pièces.

Doit-on craindre de nouvelles pénuries de composants à l’avenir ?

A ces problèmes d’approvisionnement s’ajoutent les limites des ressources de certains minerais, comme le lithium et l’aluminium, essentiels à la production de vélos et des stations. La demande croissante de ces matériaux entraîne une pression sur leur disponibilité, questionnant ainsi la viabilité de leur utilisation future. En plus de leur disponibilité limitée, leur extraction pose des problèmes environnementaux majeurs : destruction de forêts et de terres agricoles pour laisser place aux mines, pollution locale des eaux, disparition de la biodiversité.

Des mines de lithium en Amérique du Sud - Credits : Euronews

Pour plus d’informations sur le lithium, lisez notre article sur les batteries !

Quelles actions les opérateurs peuvent-ils mettre en place ? 

Face à cette instabilité quant à la disponibilité des pièces, les opérateurs de systèmes de vélos en libre-service sont contraints de repenser leur consommation de matériaux et leurs stratégies de maintenance afin de conserver leurs équipements le plus longtemps possible. Ces stratégies sont même au cœur de la viabilité financière d’un système. 

En effet, les infrastructures de vélos en libre-service sont coûteuses à entretenir. La maintenance des vélos et des stations peut représenter jusqu'à 40% des coûts d'exploitation d'un service. Lorsqu'un composant d’une station tombe en panne, l'opérateur doit agir rapidement pour maintenir une bonne qualité de service. L’action dans l’urgence représente un coût non négligeable pour le système : cela nécessite l’envoi d’une personne qualifiée sur le terrain pour réparer la panne au plus vite et de disposer de la pièce à changer en réserve.

Pour limiter le recours à cette maintenance curative coûteuse, la maintenance préventive semble être une solution. Elle intervient avant qu'un dysfonctionnement ne se produise. Il s'agit d'une méthode qui permet d'éviter d'endommager le matériel en remplaçant périodiquement des pièces et en effectuant des opérations de maintenance et d'inspection mineures afin de maintenir le bon fonctionnement des des stations. Cette action permet d’allonger le cycle de vie des composants de la station et de pérenniser son fonctionnement dans le temps. En outre, la maintenance préventive permet d’augmenter la durabilité des équipements d’un système de vélos en libre-service.

Comment Qucit aide les opérateurs dans la maintenance de leurs équipements ?

Qucit assiste les opérateurs de vélos en libre-service dans leurs tâches de maintenance curative et préventive. Les actions de maintenance sont ainsi divisées en deux catégories : les actions occasionnelles (maintenance curative) et les actions périodiques (maintenance préventive). L’objectif est d’aider les équipes à optimiser leurs déplacements dans leur tournée dédiée à la maintenance afin d’en limiter les coûts opérationnels.

 
Raphaël CHERRIER